Ma Swiss'Sis est en plein sur-ménage. Elle travaille à plein temps, d'arrache-pied et comme une bête; elle s'attaque à son troisième ou quatrième (je ne compte plus) diploume; et elle emménage dans une semaine dans sa nouvelle maison qui n'est visiblement pas prête: pas de cuisine (pas grave, ils mangeront au boulot), pas de parquet (pas grave, ils stockeront leurs caisses ailleurs), pas de douche, pas de bain (pas grave, ils se laveront dans leur ancien appartement, encore quelques semaines à leur disposition), pas de sanitaires (là ça se corse, ils habitent en pleine campagne, mais tout de même). Elle est donc, comme qui dirait, un chouia dépassée.
Je compatis ô combien. Je connais tellement bien ce sentiment d'impuissance et de lutte contre le découragement.
Un de ses professeurs a dit, très rationnelle: "Pour manger un éléphant, il faut mâcher un morceau à la fois". Pas bête, la dame !
Moi, pour le moment, je ne déménage pas, je n'étudie plus, mais je croule sous le boulot en cette fin d'année. Et j'avoue avoir envie de baisser les bras devant le mammouth qui m'écrase les pieds.
Alors, je pense à la remarque de ce sage professeur: mâcher une besogne à la fois.


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