Veni etiam

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Mais que j'aime cette ville. Je ne l'ai pas encore quittée que je pense déjà à organiser nos retrouvailles. Veni etiam, viens encore. Il ne faudra pas me le répéter deux fois. Je reviens dès que je peux. A chaque séjour, je suis un peu plus amoureuse. De l'eau, de la lagune, du soleil qui scintille sur l'eau, des ponts, des ruelles sombres, des campi déserts puis résonnant de cris d'enfants, du va et vient des vaporetti, du bruit qu'ils font quand ils freinent et accostent, des petites vieilles et leurs caddies, ….

On a retrouvé nos restaurants favoris, on a pris le temps de faire deux-trois expos, on a marché, marché, marché, on a découvert une nouvelle île, San Servolo, si sereine, on s'est reposés sur notre altana, on a lu, on a ri, on a aimé chaque instant. 

J'ai enfin fait découvrir à l'Homme le musée Fortuny, dans sa maison, le Palazzo Pesaro degli Orfei, transformé en atelier par Mariano Fortuny et sa femme Henriette, lui Espagnol, elle Française et eux deux amoureux de Venise.  Fortuny se consacrait aux nombreuses disciplines qui le passionnaient: de la photographie à la peinture, en passant par l’éclairage théâtral et domestique et le couple fabriquait à la main des tissus et des vêtements et c'est surtout cette activité là qui est passée à la postérité. 

Comme il pleuvait, on s'est engouffré dans un second musée présentant une expo sur 70 ans de photographies de Vogue de 1910 à 1980. Une sorte de chronorama qui traverse presque tout un siècle par le biais de près de 400 photos connues, moins connues ou totalement inédites. Impressionnant.

Quelques jours plus tard, j'ai voulu voir une expo de photographies prises par Nikos Aliagas, "Regards Vénitiens" que je n'ai pas aimée mais qui nous a permis de découvrir dans le même bâtiment une autre exposition sur le Marco Polo de l'Inde, Nicolo Manucci. Et là j'ai adoré. Comme quoi, ne jamais hésiter, une expo peut en cacher une autre.
 
A part ça, on a dormi comme des marmottes, il a préparé des petits déjeuners succulents, on a pris son temps pour tout, on a mangé des glaces chaque jour, la dernière à la truffe blanche, à tomber, on a regardé des films bêtes et moins bêtes, on a regardé la lune grossir jour après jour au-dessus du canal, enfin bref, deux semaines idylliques. 

 

Commentaires

Une réponse à “Veni etiam”

  1. Avatar de Nathalie
    Nathalie

    Deux semaines à Venise ! Ca doit être merveilleux ! Le récit de tes séjours là-bas me donne à chaque fois l’eau à la bouche et l’envie d’y aller ! Bientôt j’espère !

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