Nous avons reçu comme cadeau de Noël l'année passée, un Bongo. Non, pas un instrument à percussion mais un chèque-cadeau "pour une expérience inoubliable". En l'occurrence, un séjour d'une nuit dans un hôtel à choisir dans un catalogue d'hôtels. Nous avions opté pour une nuit à Cologne en décembre, histoire d'arpenter un de ces fameux marchés de Noël dont l'Allemagne détient le secret absolu.
Et puis le matin du départ, gros coup de fatigue, pluie annoncée à Cologne pour deux jours sans discontinuer, une envie furieuse de tout annuler. Après tout, on peut essayer. J'appelle la société Bongo qui en 5 minutes chrono contacte l'hôtel, obtient l'annulation sans frais et remet notre "compteur bongo" à zéro, ce qui nous donne le droit de réserver autre chose dans les 4 mois qui viennent.
Soulagement certain de ne pas devoir traîner sa fatigue sous la pluie pendant deux jours entiers. Mais soudain un vide total devant moi. Une montagne de boulot qui m'attend au bureau et une tentation immense d'annuler les deux jours de congé, denrées rares. L'Homme m'en dissuade. A mon corps défendant. Je ne sais pas quoi faire de ces deux jours. L'Homme me propose de se laisser porter, ne rien faire d'important, faire un peu de shopping pour préparer la St Nicolas des enfants, sans se presser.
J'ai beaucoup de mal à ne rien faire, à ne pas avoir un programme bien défini et je me retrouve totalement désarçonnée. Je trouve même tout cela fort stressant. Et il me faudra quelques heures et toute la détermination de l'Homme pour finalement me relaxer et accepter d'être en congé "non rentable". Enfin, c'est relatif, puisque nous avons quasi rempli toute la hotte de St Nicolas.

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