C'était pourtant un mois de 31 jours. Mais le temps nous a filé entre les doigts. Il faut dire que c'est un mois emmenthal (pas gruyère, le gruyère n'a pas de trous), un mois de ponts, viaducs et autres congés bienvenus.
Entre le théâtre, un opéra, un resto et un concert, la Zinneke Parade, fabuleux "carnaval" bruxellois organisé tous les deux ans, le Jazz Marathon où tout le centre ville est en mode jazzy, nous avons encore casé un re-mariage auquel nous avons été invités en dernière minute, pour cause de désistements massifs en raison du long congé de l'Ascension.
Le dernier weekend s'est placé sous le signe des retrouvailles de la "soeurie" (comment c'est le féminin de fratrie ?). Swiss'Sis est rentrée pour une semaine et nous avons passé le weekend à la campagne, en famille sous un soleil éclatant. Après un dimanche après-midi de farniente, un lundi matin "tornade blanche", les hommes ont joué au car-wash et les filles ont déménagé la chambre des parents. Quand on s'y met, ça "déménage" effectivement ! De la troisième génération, seule Clara était là. J'avais abandonné les trois miens avec beaucoup de scrupules à leur blocus.
Parce que le mois de mai, c'est ça aussi, le début de l'étude intensive et acharnée précédant le péniblissime mois de juin qui rime avec examens.
Et revers de la médaille, un mois où l'on a tant de congés est un mois où on travaille double, surtout quand les vacances d'été approchent. Entre révision budgétaire, visites d'auditeurs et harcèlement sexuel, il faut caser le quotidien et je lutte contre une fatigue accumulée.
Mais malgré les paupières bien lourdes, je confirme que ce fût à nouveau un joli mois de mai.

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