Ca y est, la rentrée théâtrale, musicale, littéraire est aussi arrivée ! Cette année, pressentant la désertion probable du nid par les trois oisillons, j'ai un peu suralimenté le calendrier culturel. 4 abonnements de théâtre dont un avec Mamy L. et un avec les copains, 2 opéras en live et 2 opéras au cinéma et les concerts classiques avec Mamy B.
Et la première pièce de l'année ne nous aura pas déçus. La robe de Gulnara est une fable qui raconte l'histoire de milliers de réfugiés qui vivent entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans une enfilade de wagons désaffectés. La jolie Gulnara dépense toutes les économies de sa jeune vie pour s'offrir une robe de mariée, pour donner un peu de couleur et de fierté à ce mariage. Sa jeune soeur Mika essaye la robe en cachette et par inadvertance la tâche de goudron. Elle entamera alors une course à la réparation des dégâts et sera confrontée au meilleur et au pire de l'être humain. Tout y était pour séduire. Des comédiens incarnant avec brio deux ou trois personnages, un jeu subtil, une mise en scène originale, et bien sûr le thème des réfugiés qui me tient tant à coeur.
Le mercredi, faute de pouvoir jouer au badminton, Joséphine m'a emmenée à l'opéra. Songe d'une nuit d'été mis en musique par Mendelssohn. C'était tout simplement magique. Je ne m'attendais à rien en fait. Et puis, une narratrice hors pair – Dame Harriett – a déclamé le texte de Shakespeare avec une telle classe et une telle diction que cela m'a donné la chair de poule. L'histoire ajoutait à la féérie.
Deux couples d'amoureux transis, une dispute entre le roi et la reine des fées, une potion magique et le mariage d'un prince, le tout dans une forêt étrange, le temps d'une nuit d'été ensorcelante qui ressemble à un rêve.
Le tout mis en musique par Mendelssohn de manière tout aussi féérique et la découverte toute surprise que la Marche Nuptiale – qu'on nous rabâche à plein de mariages – fait partie de cette oeuvre.
Un joli début pour les sorties.


Laisser un commentaire