Dernier au revoir hier. Il a eu la messe d’adieu qu’il méritait, belle, sobre et élégante. Des petits paquets d’amour de dernière minute (un peu comme quand on quitte Ovronnaz et que Mamy B. nous dit "Vous aurez bien encore une petite place… ?"): le magnifique portrait que Maïté avait fait de lui, les messages de Claude, Marie-Chantal, Anaïs, pleins d’émotion, le morceau de djembé joué par Quentin en souvenir de tous les mardis soirs où Papy l’aura accompagné inlassablement au cours, le ciao ciao de la main de Cilou.
Les amis de toujours autour de nous et de Mamy L., tous les proches et les moins proches, ceux venus de loin et de très loin, des présences surprise, les cousins de Claude que l’on n’a plus vus depuis le dernier mariage en date – et ça date – et qu’Anaïs découvre avec étonnement ("quelqu’un de la famille, dont on voit de toute évidence qu’ils sont de la famille, physiquement, dans les attitudes, etc… mais qu’on ne connaît pas, sensation bizarre") et beaucoup de douceur et de tendresse autour de cet enterrement. On en revient plus serein même si le vide reste énorme.
En attendant, Claude et moi on somatise. A plein régime. Lui a maintenant la crève, tousse et dort. Moi, je traîne ce fichu abcès dentaire depuis avant Noël que deux boîtes d’antibiotiques ne parviennent pas à guérir. Et ce dentiste en congé depuis 15 jours qui ne rentre pas avant lundi.
On va retourner au boulot en super forme, nous. Où on nous attend au rendement. Et on n’en a vraiment rien à cirer pour une fois.
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