Concert de Dalaras, hier soir. Mais d’où me vient ce sentiment extraordinaire à chaque fois que j’entends parler, chanter, jouer, rire grec ? C’est une sensation inexplicable, un profond sentiment d’appartenance alors que a priori rien ne le justifie. C’est en tout cas pas dans mes lointaines racines dans les cantons périmés, le Limousin ou la Picardie qu’il faut chercher…. A moins que… un bel hellène un jour….
Personne n’a compris (et les Grecs, moins que personne – franchement où est l’intérêt ? -) pourquoi j’ai appris cette langue. Personne ne comprend ce que je leur trouve: ils ne sont pas exagérément sympathiques, leur cuisine n’est pas super raffinée, leur beauté a franchement évolué depuis l’antiquité, la politesse n’est pas leur point fort (j’ai envoyé un email à 15 Grecs hier pour proposer une place qu’il me restait pour ce concert, pas un seul sur les quinze ne s’est fendu d’un merci, non merci, c’est gentil, j’ai déjà, mais comment se fait-il que, ou je sais pas quoi, rien, τιποτα). Mais il y a des choses qu’on n’explique pas. Ma longue relation à l’Italie m’a guérie de l’engouement irraisonné mais le gut feeling est resté intact.
Cela fait plus de trente ans que cela dure et aucun autre pays n’a remplacé cette sensation. Le coeur est en Italie, la tête est en Belgique mais l’arrière-nombril est en Grèce.
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