J’avais programmé "week end à La Glanerie". Je voulais tenir au moins une de mes résolutions du 1 janvier. Déjà que pour les autres c’est pas terrible !
On est partis super tard because baby sitting d’Anaïs. On s’est glissés dans les draps super froids vers 2h30 du matin.
Réveil en catastrophe à 9h30. Papy L. a fait un malaise au Carrefour. Je trouve déjà en temps normal que mon cerveau fonctionne trop vite. Mais dans ces cas-là, le nombre de pensées/minute devient totalement incontrôlable. Je me sens comme dans une régie de télévision où je visionne 24 écrans en même temps, dix scénarios différents défilent simultanément, je pense à chacun, Claude d’abord, Mamy, Marie-Chantal, Anaïs, Quentin, Maïté loin, Papy lui-même, leurs réactions, leurs pensées, j’essaye d’anticiper, de réfléchir au mieux. Le tout en un temps éclair.
J’ai demandé à Claude s’il vivait la même chose. Pas du tout. Il vit le moment présent, sans supputer, imaginer, délirer. Alors qu’en temps normal, il est le roi de l’anticipation.
Puis quand le malaise s’avère être un malaise et non le premier signe d’une catastrophe, je décompresse. Tout ce film intérieur m’a épuisée et j’ai dormi une partie de l’après-midi.

Laisser un commentaire