Catégorie : Cinéma

  • Amours, amitiés, santé, petits plaisirs

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    Samedi: Les valises sont défaites, les machines ont presque fini de tourner, y'aura plus qu'à repasser. Je savais le vendredi soir que dès que nous aurions passé le seuil de la maison, le rythme reprendrait sa course folle. Ce matin, à la première heure, rendez-vous chez le coiffeur pour remettre un peu d'ordre dans la couleur de mes cheveux, rendre visite à ma belle-mère et remplir le frigo pour accueillir la tribu demain. Retrouver Maïté et les filles chez nous, impatientes de nous revoir. Anaïs et sa troupe nous rejoignent avec l'intention programmée de nous laisser Samuel et Amalia pour leur permettre de participer à une course de 10 km le lendemain matin. Finalement seul Simon participera et Anaïs conduira Jules à un anniversaire à …. 8 heures du mat'. Nouvelle mode. Au final, Sappho et Lémoni demandent à pouvoir rester dormir aussi. Amalia s'est endormie avant que ses parents ne partent et ne s'est rendu compte de la supercherie que le lendemain matin et m'a bien fait comprendre qu'elle appréciait peu ce genre de procédé. Tout dans les yeux. Mais au moins elle ne pleure pas. Puis elle a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a accepté de me parler, toujours avec les yeux. 

    Dimanche: On s'est tous retrouvés pour fêter les 67 ans de l'Homme/papa/nonno. Il était heureux. Et moi aussi. Ils étaient même là très tôt parce que Simon court vraiment très vite. Et que les autres étaient pressés d'arriver aussi. On a passé un bon moment, les petits avec les petits, les grands avec les grands et les petits avec les grands. On a profité de la présence de tout le monde pour valider un projet de weekend tous ensemble dans les Ardennes en novembre pour fêter nos 40 ans.

    Lundi: Petit marathon de plaisirs divers et variés: Lunch à midi avec M., pas très en forme. Maman en convalescence en Italie, où elle habite, après une vilaine chute et compagnon en dépression après un double pontage. Stressée par le boulot, bref, pas joyeux tout ça. Mais contentes de se voir. Je file chez l'esthéticienne puis je cours – pas trop – chez l'orthopédiste pour recevoir une infiltration dans le deuxième genou. Les résultats obtenus pour le premier genou étaient suffisamment concluants pour tenter le deuxième. Et comme cette fois, je sais que ça ne fait absolument pas mal, je suis plus détendue. Entre tous ces rendez-vous, il y a chaque fois 45-50 minutes de métro ou de bus et j'en profite pour me plonger dans un bouquin, autre petit moment de plaisir. L'homme vient me chercher pour terminer la journée autour d'un plat de pâtes chez J et S. Eux non plus ne sont pas en grande forme mais ça passera.

    Mardi: Je retrouve Quentin à la salle de sport mais je ne le vois que quelques minutes. Je suis venue plus tôt que prévu parce que je devais être à la maison à midi et il a un autre client que sa maman préférée à cette heure-là. Mais je suis contente de retourner à la salle après un peu plus de deux semaines d'absence. Je rentre retrouver mes filles qui sont venues télétravailler et Katia qui nous fait une belle séance de manucure et pédicure à tous. Entre deux réunions, mes deux Disneyphiles se montent l'une l'autre un projet de séjour à Disneyland après l'été, alors qu'elles s'étaient juré d'attendre 2025. Mais c'est parti, nous voilà sur un nouveau séjour, mais en appartement cette fois, pour éviter les repasbondutout ou les salades passées en catimini dans les chambres d"hôtel. Et avec Maoh cette fois. 

    Mercredi: Le matin, je retrouve Andrea pour un café – déjà un an depuis le dernier – qui s'éternise jusqu'à midi. Il prépare sa retraite, me raconte son voyage en Inde, sa pratique du yoga, sa maman et le temps file. De là, je rejoins B et Z pour un lunch. Elles me racontent les potins du bureau, leurs enfants qui grandissent et leurs vies de maman. Elles sont belles. Je rentre, le temps de me laver les dents et nous voilà partis chez le dentiste. Il est bavard comme un pinson et on passe plus de temps à l'écouter, la bouche ouverte – nous, pas lui – qu'à se faire détartrer. Puis je rejoins Sis'Cile chez maman et on ouvre le champagne pour son anniversaire. 

    Jeudi: Je pars pour la salle mais c'était sans compter un incident dans le métro et j'ai dû marcher plus d'une demi-heure avec une paire de baskets neuves qui n'avaient pas l'intention de marcher si longtemps au départ. Non seulement, je suis arrivée trop en retard pour que Quentin ait le temps de s'occuper de moi, mais de toute façon, j'étais trop fatiguée et cerise sur l'orteil, je me suis bien blessée au pied. Retour à la maison, en mode grognon. Mais j'ai convaincu l'Homme d'aller au cinéma l'après-midi, un truc qu'on ne fait jamais. Nous sommes allés voir "C'è ancora domani" et c'était un très très bon moment.

    Vendredi: Quentin m'a proposé de venir le lendemain mais très tôt. J'ai pris mon courage à deux mains et me suis levée alors qu'il faisait encore un peu noir. Je suis rentrée et repartie retrouver J pour une expo sur les Surréalistes. C'est fou comme une expo à Bruxelles est nettement moins mise en valeur qu'à Venise. Ou alors suis-je de parti pris ? 

    Amours, amitiés, santé, petits plaisirs, les perles du collier de ma vie…..

  • Les affaires reprennent

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    Après ce long intermède loin de l'hiver, nous revoici sur le pont et les affaires reprennent.

    Jeudi: Soirée théâtre très moyenne. J'en attendais beaucoup pourtant, même si Anaïs ne m'en avait pas vraiment fait les louanges. Mais bon, une pièce de Goldoni qui se passe à Venise, j'avais quelques attentes. Mais l' Impresario de Smyrne m'a déçue, nous a déçus. 

    Vendredi: Pour lui faire plaisir, j'ai accompagné maman à la Brafa, la foire des antiquaires de Bruxelles mais bien sûr, je suis la fille de ma mère et j'ai aimé tout autant qu'elle flâner de stand en stand, admirer la vaisselle ancienne, les tableaux, les sculptures, j'ai regardé d'un autre oeil les Bouddha et autres Vishnu, j'ai flashé aussi sur des pièces plus modernes. Un tableau en particulier a attiré mon attention parce qu'il représentait l'église de la Salute à Venise. Je l'ai pris en photo, l'ai envoyé à l'Homme qui m'a demandé le prix. J'ai posé la question et la petite dame m'a répondu "16000 euros. Je vous le note ?" "Non merci, ça ira". Le soir, on a enfin regardé "Anatomie d'une chute". Je suis restée perplexe. 

    Samedi: C'était l'anniversaire de Jules hier et il fête ses 6 ans avec ses copains aujourd'hui. Le soir, nous sommes allés le récupérer avec Sappho et ils sont tous les deux venus dormir chez nous. C'est très différent de n'en avoir que deux et qui plus est, les deux aînés. L'ambiance est très différente, beaucoup plus relax et ils sont très drôles tous les deux. On a fêté la Chandeleur avec eux, beaucoup ri et ils ont dormi comme deux marmottes.

    Dimanche: Ils dormaient chez nous parce qu'on les emmenait le lendemain matin voir Pierre et le loup, cadeau de Mamy B. L'après-midi, retour chez Jules, pour fêter son anniversaire cette fois avec la famille. Grande réunion familiale, un peu beaucoup pour Anaïs et Simon qui n'étaient pas en grande forme.

    Lundi: Ce soir, on était invité chez Anna et Patrice, nos voisins préférés dans l'immeuble. Invités pour un apéro mais qui s'est prolongé bien au-delà de 2 heures. On se côtoie depuis longtemps, l'Homme a trouvé en Anna une partenaire à sa hauteur dans les démêlés qui nous opposent au syndic ou à d'autres co-propriétaires et il était temps qu'on se connaisse un peu mieux. C'était sympa et je crois que ça nous a fait plaisir à tous les quatre.

    Mardi: Anaïs et Simon ont décidé d'aller chez le médecin vu leur état de plus en plus malade. Nous sommes donc aller récupérer les garçons à l'école et assurer le début de soirée chez eux. Un éducateur m'a demandé si j'étais la grande soeur d'Anaïs, c'est un peu "tout flatteur vit aux dépens etc…." mais malgré tout c'est toujours agréable à entendre. Les garçons étaient super sages et Jules a fait de gros efforts pour nous persuader qu'il était à la hauteur de la journée de demain: premier restaurant avec nous pour ses 6 ans.

    Mercredi: Et oui, c'était aujourd'hui la journée de Jules. Comme pour Sappho, il y a 8 mois, c'était à son tour de passer une après-midi resto, expos et autres plaisirs si affinités pour ses 6 ans. Il a passé haut la main le test du resto, lui l'hypermobile est resté sagement sur sa chaise, s'est enfourné les 3/4 d'une belle pizza, a reçu de l'eau dans un verre à vin et a trouvé très cool de boire comme un adulte (!). On a fait ensuite deux expos, une sur le monde des miniatures, assez impressionnante et une visite du musée du chocolat. Mais, même s'il est intéressé, il ne reste pas longtemps concentré. On est donc rentrés assez tôt et il a encore eu le temps de regarder un documentaire sur les éléphants.

    Voilà, voilà, à part tous ces moments précieux avec les pioux, on a fait plein d'autres trucs mais la liste est trop longue pour être consignée ici…..

     

  • Plein de petits plaisirs

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    Un mois d'absence presque. Mais où reste-t-elle ? Je me fais rare parce que je suis débordée. Débordée de petits plaisirs. 

    Après le weekend suisse, on a enchaîné les concerts, les pièces de théâtre et les moments précieux. 

    Au théâtre un de ces soirs :

    Antigone d'Anouilh, mise en scène très moderne, pas mal du tout. Seul bémol, c'est le genre de pièces où forcément une bonne partie du public est adolescent, généralement obligé d'être là et peu concerné. C'est normal et de leur âge, ce n'est que bien plus tard que l'on y prend intérêt, voire goût. Mais du coup, ça dérange pas mal le public qui a mûri et qui écoute cette pièce très sérieusement. 

    Sur la grande toile:

    Le premier film de Polanski, à la cinémathèque avec Maïté, "Le couteau dans l'eau" en V.O. et donc encore en polonais. Très spécial mais j'ai aimé. Même si ce que j'ai préféré c'est le passage où la seule femme du film chante.

     Sur scène:

    Six concerts:

    Cécilia Bartoli qui, elle, chante comme personne. Elle est juste inimitable. Elle est chaleureuse, généreuse, théâtrale, drôle et une soirée avec elle tient presque de la soirée entre amis. Cette fois, c'est Mamy B. qui nous avait invités et qui avait également invité Mamy L. Elles ont passé la soirée ensemble, Mamy L. était ravie et j'ai entendu pour la première fois ma maman tutoyer ma belle-maman.

    Dans la catégorie rock'n roll années 70, un concert de Status Quo à Paris avec l'Homme. Que des vieux comme nous mais ça déménageait bien. On est sortis de là, complètement sourds mais heureux. Sans compter que la journée, je l'avais passée avec Véro et que ces journées là sont toujours des petits bulles de bonheur dans ma "routine" (bon, d'accord, je ne devrais pas utiliser ce mot, je sais…)

    Dans la catégorie rock'n roll années 60, notre traditionnelle virée à Anvers pour assister au concert des Golden Years. Chaque année, depuis plus de 20 ans, on rempile pour une nouvelle édition. Au programme cette fois: the Tremeloes, Peter Noone (vous savez "No milk today, my love has gone away"), Dave Berry, The Searchers, Chris Andrews, Chris Montez, Dozy, Beaky, Mick and Tich. Comme ça, ça ne vous dit peut-être rien mais c'est sûr vous connaissez tous au moins un morceau de chaque groupe. Testez sur YouTube ! Forcément, à force d'y aller chaque année depuis 20 ans, le poil se raréfie, le muscle se ramollit, tant sur scène que sur les gradins d'ailleurs mais côté scène, la voix n'a rien perdu et le coeur y est toujours. 

    Cette année encore une fois, retrouver Renaud Patigny, qui avait animé une partie de mes 50 ans. Un peu plus déçus que les autres fois peut-être mais sans doute l'année dernière nous avait par trop émerveillés.

    Et puis la découverte de l'année: Charles Berling chante aussi. Ce spectacle était le deuxième d'un abonnement de six spectacles hétéroclites et la surprise était bien agréable. Non content de nous séduire entre charme et charisme, l'acteur écrit des chansons et les chante. C'est tout simplement très bon. A découvrir si le coeur vous en dit sur Internet. Il vendait son CD 10 € à la sortie et le dédicaçait de quelques fleurs et d'un sourire désarmant.

    En fin dans la catégorie lyrique, La flûte enchantée de Wolfgang avec Mamy et la chauve-souris de Johan avec l'Homme. Deux plaisirs allemands différents mais tout aussi enchanteurs.

    Un débat: 

    La présentation du livre "Debout l'Europe" de Guy Verhofstadt et Daniel Cohn-Bendit sous forme d'entretien avec deux journalistes belges et un journaliste français. Ces deux-là ont beau être controversés, ils ont l'art de soulever l'enthousiasme et de ranimer la flamme en cette Europe en laquelle nous croyons depuis toujours. Et ils donnent envie de se réveiller et de se lever.

    Dans les musées:

    Deux expos aussi, toutes deux à Paris, pendant ma petite escapade de deux jours. L'une avec Véro: "Cheveux chéris" au quai Branly . Le cheveu, élément de frivolité, de coquetteries, matériau humain à modeler, symbole de beauté, du temps qui passe, relique, talisman, objet magique, trophée. Le cheveu à tout crin, sous toutes ses formes.

    L'autre avec l'Homme: une exposition consacrée à la veduta dont Canaletto et Guardi sont les peintres de prédilection. La veduta est un genre artistique du XVIIIème siècle qui rassemble des tableaux, grands ou petits, représentant principalement Venise, commandés par les jeunes fortunés de l'époque qui voyageaient à travers l'Europe et souhaitaient ramener chez eux l'équivalent grand format de nos cartes postales. Venise à toutes les sauces, fantaisistes ou réalistes, notre Venise présente partout partout dans ce magnifique hôtel de maître qu'est le musée Jacquemart-André. Trois heures de pur bonheur.

    Et puis aussi, un anniversaire surprise organisé pour Joséphine, une soirée de Thanksgiving chez Hanka, un dîner chez C et P, un cours de cuisine "Grand Bluff" entre filles. 

    Le tout saupoudré hebdomadairement de badminton et de cours de portugais. Et un super stage de yoga un dimanche matin.

    Alors voilà, je suis toujours là et je vais reprendre la souris bientôt. Parce que j'ai encore plein de choses à raconter, entre la St Nicolas des enfants, le discours de départ de ma chef à préparer, le repassage, le ménage, la cuisine et le boulot, il y aurait de quoi tenir la plume pendant des heures.

    Un merci tout particulier à celles qui se sont gentiment inquiétées de mon silence inhabituel 🙂

  • Semaine de passages

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    Passage de l'été indien à l'automne, passage à l'heure d'hiver, passage d'une famille de cinq à un couple de… deux, passage du virtuel au réel…

    C'est une semaine de passages….

    Samedi: Ma plus ancienne amie d'école marie sa fille. Le mariage a lieu dans cette église où elle-même s'est mariée il y a presque 30 ans, où j'étais là comme témoin de ce mariage malheureusement trop vite échoué. Même ambiance festive, musicale, 30 ans plus tard. Je croise les doigts pour que ces deux-ci aient plus de chance. Parce que, quand même, la chance y est pour beaucoup. On quitte juste après la cérémonie religieuse parce que nous, on déménage notre fille aînée. Elle boucle ses dernières caisses, en chantant sur la musique. Il n'en faut pas plus pour me faire craquer, j'ai toujours tant aimé l'entendre chanter. Je fond en larmes. A son interrogation, je lui avoue que je ne veux pas qu'elle parte. Elle pleure aussi dans mes bras et me dit "Dis-moi de ne pas partir et je ne pars pas !". Ah non, surtout pas, tu dois partir. Je m'en veux de l'avoir encore freinée. On finit par en rire. Et on continue d'empaqueter. 

    Dimanche: On poursuit et termine le déménagement. Cette fois-ci tout est parti, il ne reste que le lit qu'elle n'emmène pas tant qu'ils n'auront pas déménagé dans plus grand. A moins que ce ne soit Anaïs qui l'emmène…. Je ne peux pas rentrer dans cette chambre vide. Peut-être plus tard…. Anaïs, elle, est à Cambridge pour le weekend et n'est pas là pour voir sa soeur partir.

    Lundi: Pas de cours de portugais, c'est la semaine de congé de Toussaint. Pour une fois je rentre tôt. Anaïs rentre super enthousiaste, prête à aller vivre en Angleterre, séduite par le savoir-vivre britannique. 

    Mardi: Premier rendez-vous avec Maïté depuis qu'elle est partie (une éternité ! 🙂 ). Puisqu'on aime ça toutes les deux, on va se retrouver toutes les 3-4 semaines à la cinémathèque. Premier essai: Le Silence de Bergman. Déroutant, particulier mais moi, j'ai beaucoup aimé. Surtout certains plans absolument fantastiques. Elle est revenue manger à la maison et c'était bien.

    Mercredi: Dernier jour d'une petite semaine. Notre ami Guy s'est ramassé à moto et a l'épaule en puzzle. Le chirurgien va pouvoir s'amuser aujourd'hui à recoller les morceaux.

    Jeudi: Pour une fois, faire la grasse mat'. Faire traîner le reste de la matinée. Aller voir Guy à l'hôpital. Passer à la librairie. Se préparer à demain.

    Vendredi: Paris. Célestine. Pluie dehors, soleil dedans. Mais ça, c'est un autre billet.

  • Fatiguée mais contente

     

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    Lundi: Une journée à Paris avec Véro, le plaisir de papoter des heures, un peu de lèche-vitrines, un peu de shopping – on a découvert un styliste japonais, ancien assistant de Kenzo, Irié Wash. C'est elle qui a poussé la porte, c'est moi qui en suis sortie avec une robe. Un petit tour sur les quais, côté bouquinistes et un vieux livre de cuisine d'Antonin Carême dans la poche. Et retour à la maison.

    Mardi: Cours de cuisine vietnamienne avec Anaïs. Il y a quinze jours, on avait testé le cours de macarons. Très bof bof. Cette fois, la déception a été encore plus grande et on ne nous y reprendra plus. Un, le pseudo-chef s'annonce lui-même amateur, deux, il ne s'occupe pas de nous, considère que "celles qui font le dessert, c'est la planque" – pas de chance, c'était nous -, trois, il ne peut pas répondre à des questions pas très compliquées, et quatre, c'était même pas bon.

    Jeudi: Désordre public. Très chouette pièce. Complètement décalée mais il y a longtemps que je n'avais plus ri avec autant de bonheur. 

    Vendredi: Conférence sur la gestion des ressources humaines dans le secteur public. Très intéressant. J'avais un peu oublié à quel point la GRH est différente entre le public et le privé. Une certaine stabilité d'emploi dans le public, certes de plus en plus relative mais néanmoins encore pas mal garantie en échange de procédures lourdissimes dans tous les domaines que ce soit dans les appels à marché ou, plus particulièrement en matière de RH dans les procédures de sélection. De quoi rafraîchir ma mémoire, même si je ne suis pas prête d'oublier, moi qui ai naïvement importé du privé des méthodes de sélection expéditives: trois piles, les CVs intéressants, les CVs inappropriés et les "à voir". De quoi se prendre un audit carabiné où l'auditrice en chef a bien faille me mettre au bûcher pour hérésie.

    Samedi: Il y a deux ans, on s'était promis de remettre le couvert tous les ans mais le temps nous échappe. Cette année, on y est arrivés et on s'est à nouveau offert une belle cousinade. Cette fois, Swiss Sis' et mon filleul préféré manquait à l'appel mais la plupart avait répondu présent. Preuve s'il en est que tout le monde apprécie de se retrouver au moins tous les deux ans si pas tous les ans. Tout de même, cela reste plus sympa que de se retrouver aux enterrements. Et comme il ne faut plus trop compter sur les mariages et les baptêmes….

    Dimanche: Une journée pour tout ranger, tout nettoyer – merci les enfants ! – et en soirée, j'ai accompagné Maïté – qui n'a trouvé que moi pour l'escorter – à la projection d'un court-métrage avec débat. Le film déplore en long et en large l'impact insoupçonné de l'image de la femme véhiculé par la télévision italienne depuis plus de 30 ans. Le débat, lui, était assez édifiant sur le manque d'empathie entre les différents interlocuteurs. Plutôt qu'un débat, on a assisté à un échange de monologues. Y'a encore du chemin à tous les niveaux !

    Plus interpellant encore, le mini-métrage de 3 minutes avant la projection proprement dite. De quoi nous ouvrir les yeux sur les images publicitaires qui ne nous choquent même plus, faute de les regarder vraiment. Une claque en pleine figure! 

     

     

  • Double semainier

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    Le temps me file entre les mains et je trouve moins de temps pour venir dans ma cabane au fond du jardin.

    Le temps me glisse entre les doigts mais je ne m'ennuie pas pour autant. La frénésie est toujours au rendez-vous. 

    Février a commencé en fanfare et violons. Nous nous étions promis de ne plus y retourner tant notre déception était grande l'année dernière mais l'envie de valser a été la plus forte. Grand mal nous en a pris, c'était pire que l'année dernière. Pas moyen de valser au delà de un, un, un deux, un, un…. Si c'est pour hoqueter de cette manière, autant rester chez soi. On a essayé un petit boogie woogie mais là encore, j'ai servi de cible à un type qui jouait au jokari avec sa partenaire. Le bal russe a vraiment perdu tous ses charmes. On doit trouver d'autres moyens de sortir le smoking et les escarpins !

    Après les balalaïkas, un petit tour par les bouzoukis et notre traditionnel rendez-vous au restaurant grec pour l'anniversaire de ma (grande) filleule dont on a fêté les 24 charmants printemps. Nous sommes arrivés un rien avant eux et lorsque nous avons demandé la table réservée à leur nom, on nous a installés à une table de 14 personnes. J'avais un peu perdu de vue que tout ce petit monde grandit et que les jeunes "pièces rapportées" se joignent au festin. Et que dans une famille recomposée, ça double la mise. Mais l'ambiance était bonne et les mezzés savoureux.

    Après les balalaïkas et les bouzoukis, les grands orchestres. Concert avec Mamy B. et le ténor péruvien Juan Diego Florez pour la première fois en Belgique. Absolument magique. Décidément, j'adore l'opéra. Je suis aussi fan de Verdi, Rossini et comparses que d'Elvis, Fats ou Johnny Cash. 

    Voilà pour le weekend dernier.

    J'ai commencé la semaine par une visite chez la diététicienne programmée depuis quelques semaines. Je suis imbattable en quizz diététique mais totalement dénuée de volonté. J'ai donc périodiquement (une fois tous les deux ans à peu près) besoin d'une maîtresse d'école qui me concocte un programme et à qui je dois remettre mes déboires une fois par mois. J'ai besoin qu'on me mette les points sur les i et qu'on me remette dans le droit chemin.

    Vendredi, j'ai pris congé pour la traditiannuelle journée avec Anaïs pour son anniversaire. Malgré la pluie incessante, nous avons passé une charmante journée mère-fille. J'ai épuisé ses petits pieds délicats tant nous avons marché. Magasin de matériel de cuisine, de vêtements, de petits cadeaux jolis, lunch et salon de thé en fin de journée. Pas d'expo cette année mais une très belle journée.

    Le soir, soirée cinéma avec l'Homme. Les émotifs anonymes. Film charmant dont seuls sans doute les vrais émotifs anonymes, qu'ils soient profonds, légers ou moyennement atteints, peuvent s'émouvoir. Nous, on s'y est retrouvés à plus d'une prise.

    Samedi, concert de djembé de Quentin. Rendez-vous annuel au Sénégal. Comme toujours, on aime cette ambiance bon enfant et ces percussions envoûtantes. Et puis Quentin, ah Quentin, mon dernier bébé plus bébé pour deux sous.

    Et on termine le weekend par un resto pour célébrer les 22 ans d'Anaïs, avec notre première pièce rapportée qui commence à trouver sa place dans ce quintette d'enfer.

     

  • All that jazz

    Dimanche: Après la Zinneke, nous nous sommes offert (enfin Swiss'Sis avait offert à l'homme à Noël des places pour) un concert d'Eric Clapton à Anvers. Pour être plus précis, un concert de Clapton et de Steve Winwood. Ils avaient créé ensemble un groupe, Blind Faith, qui n'a sorti qu'un seul album et qui s'est dissous après un an. Je ne connaissais pas Winwood mais la découverte de cet encore fringant soixante-huitard m'a replongé vers la recherche de morceaux de cette époque-là. Y'a pas à dire mais ça sonne quand même encore bien ce son électrique. Chouette concert, même si franchement, Clapton peut mieux faire en matière de communication avec son public. A peine bonsoir et merci. Un goût de trop peu de ce côté-là.


    Mardi: Soirée cinéma italien avec Hanka. Le dernier Carlo Verdone, "Io loro e Lara". Elle trouvait que c'était son moins bon film mais comme moi, je n'en connaissais pas d'autres, j'ai aimé. De toute façon, dès que l'on parle italien dans un film, je suis heureuse, alors….. 

    Jeudi: Cours de cuisine avec Anaïs. Plus précisément cours de pâtisserie d'aujourd'hui chez Yves Mattagne. Cela faisait longtemps que nous n'avions plus suivi de cours de cuisine, depuis la fermeture de l'Atelier des Chefs à Bruxelles. Ambiance très sympa, nous n'étions que 5: elle et moi, une boulangère-pâtissière polonaise parlant à peine le français mais désireuse de se perfectionner, un Roumain qui avait offert le cours à sa femme mais qui la remplaçait au pied levé parce qu'elle avait dû inopinément s'absenter et qui semblait s'en trouver fort aise (lui, pas elle) et un habitué des cours, un charmant quadra, papa de quatre filles et qui évoluait là comme chez lui. Alors pour vous mettre l'eau à la bouche, nous avons préparé:

    – une compote de rhubarbe, salade fraises au petit basilic et crème brûlée au siphon

    – une croûte aux figues rôties au vinaigre balsamique sur un nid de crème anglaise au mascarpone 

    – une tarte au chocolat, glace à la réglisse et crème aux fèves tonka

    Après cela, bien sûr, on déguste. Trois desserts l'un derrière l'autre. Alors moi, qui suis au régime sans sucre (rapides) depuis deux mois, j'ai eu l'impression de m'injecter du sucre à l'état pur en intraveineuse. Doux au palais mais dur dur pour l'organisme.

    Vendredi et samedi: Bruxelles termine le mois de mai en beauté avec le traditionnel Jazz Marathon. Trois jours de jazz outdoor et indoor, partout dans la ville. Le jazz sous toutes ses formes.  Nous nous sommes concentrés sur trois concerts particulièrement sympas: deux guitaristes qui jouaient du jazz manouche, Magic Swing, puis les Big Easy Cats à l'hôtel Méridien et enfin, Renaud Patigny au Grand café, et ses ragtime exceptionnels qui ont fait le bonheur de mon anniversaire. Il faut croire que le jazz a un effet tendresse sur ceux qui l'écoutent. En observant les spectateurs autour de moi, je n'ai vu que des gestes de tendresse et de douceur: ici une belle-fille qui caresse le genou de sa belle-mère et serre la main de son beau-père, là, une jeune fille qui entoure les épaules de sa maman, plus loin une dame âgée ajuste tendrement le col de la chemise de son mari, et là une jeune femme donne sa main gauche à son mari et pose affectueusement la main droite sur l'épaule de son papa devant elle. All that jazz….

  • Trois films et un concert

    Fin de semaine enchanté: 

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    Un concert magique: Le Philarmonique de Vienne avec à sa tête Lorin Maazel, un magicien de 80 ans. La Pastorale de Beethoven, la Mer de Debussy et Daphnis et Chloé de Ravel. Deux heures et demie fascinantes. Deux jours après, je suis encore sous le charme. Comme quoi, on peut encore séduire à 80 balais. 

    Trois films:

    – un tout récent: Up in the air avec mon chouchou Georges. Ou l'art de licencier, l'art de vivre entre deux aéroports et l'art de fuir tout engagement. Je me suis retrouvée non pas dans le spécialiste du licenciement (très peu pour moi et je m'en réjouis) ni dans le célibat endurci (Dieu m'en préserve !) mais plutôt dans cette passion pour les aéroports et les chambres d'hôtel. Un peu de nostalgie italienne, peut-être ? Pseudo-comédie romantique mais un humour comme je les aime et une réflexion sur la société d'aujourd'hui, le célibat et le mariage.

    – un film qui a déjà dix ans, le temps file et je ne l'avais jamais vu. Le goût des autres d'Agnès Jaoui. Drôle et émouvant. Où l'on rappelle à tout moment que le jugement rapide et expéditif que l'on porte sur les autres est généralement erroné et que l'on a tout à gagner à creuser un peu pour découvrir la beauté des êtres derrière les faciès de beauf, de vieille fille, de pauvre ratée ou de chauffeur naïf. Seul bémol dont on souffre dans la plupart des films français: on regrette de ne pas avoir demandé les sous-titres français pour être sûr de tout comprendre. L'articulation n'est pas au programme du cours Florent ?

    – Enfin, un film vieux de 55 ans, la comtesse aux pieds nus avec Ava Gardner et Humphrey Bogart. J'aime bien les vieux films américains, très ringards, mais tellement glamour. Histoire plutôt sans intérêt mais j'ai un faible pour la mode des années 50, l'Italie et l'aristocratie italienne, les décors de cinéma en arrière-plan et le technicolor.

  • Mamma mia

    Quel petit bonheur que ce film. D'accord, c'est complètement déjanté. L'espace-temps tout à fait farfelu, une histoire débilissime, une comédie musicale à l'américaine où plus c'est décalé, plus ca plaît. Mais tout y était pour me plaire: ABBA (il faut être ex-super-fan d'ABBA pour en profiter pleinement), une île grecque, du soleil, de la danse. Cocktail remonte-moral.

    Je suis sortie de là en ayant fait le plein d'idées farfelues, genre fêter nos 25 ans de mariage dans une île grecque avec tous ceux qu'on aime et danser sur les tables et sur ABBA. Je me suis aussi pris plein de résolutions, genre mettre tout en oeuvre pour avoir le look et la pêche de Meryl Streep dans dix ans !

    Enfin, bref, il y a des petits trucs comme ça, qui n'ont l'air de rien mais vous boostent la semaine !