Catégorie : Sports

  • Et ça continue

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    Lundi: Je poursuis l'entrainement avec Quentin et je suis super fière et contente à la fois.J'enchaîne avec le repas du soir de Mamy parce que l"Homme est retenu dans une assemblée générale de copropriété pour ma maman. Chacun s'occupe de la mère de l'autre en d'autres termes. C'est plutôt inédit mais c'est pas mal non plus. Il est un fait indéniable qu'il a des compétences bien supérieures dans le domaine de gestion de copropriété. Et je ne suis pas trop mauvaise en empathie quatrième âge.

    Mardi: C'est une journée pour moi ou du moins une bonne partie de journée. Je rejoins petite Anne pour un lunch précédé d'un massage dont elle a le secret. Moi qui ne suis pas fan, voire même plutôt réticente à confier mon corps aux mains expertes en la matière, je ne sais pas pourquoi mais avec elle, tout cela parait simple. Elle doit avoir un don. Elle a commencé par un massage de la voûte plantaire et elle a mis – c'est le cas de le dire – tout de suite le doigt sur une zone sensible. Quand je lui ai demandé à quoi cela correspondait, elle m'a pointé le côlon. Et quelle est la partie de mon corps la plus sensible ? En plein dans le mille !

    Mercredi: Après-midi Jules et Samuel. L'Homme est allé me les chercher à l'école et me les ramener avant de filer chez sa maman. Ils ont mangé puis joué. Sappho les a rejoint après la piscine. On les a emmenés manger une glace tellement il faisait encore beau. J'ai découvert que le marchand de glaces habite la maison où Verlaine a tiré sur Rimbaud. C'était à l'époque un hôtel à deux pas de la Grand Place mais les murs sont toujours identiques. Sur la Grand Place justement, les lauréats de l'Université Libre de Bruxelles fêtaient leur réussite en toge et toque de remise de diplôme. Les questions allaient bon train et c'était amusant de les voir se projeter dans cet avenir un peu lointain tout de même.

    Jeudi: Lunch avec six de mes anciens collègues que je n'avais plus vus depuis mon départ le 1 février. Un pur bonheur. Je les ai retrouvés comme si c'était hier et je regrette que les lunches passent si vite. Et je pense qu'eux aussi étaient contents de me revoir. Soirée théâtre avec J. et S.. Pièce peu convaincante malgré le plaisir de les voir.

    Vendredi, samedi, dimanche: Courses, repassage, s'occuper de sa maman, prendre en charge l'un ou l'autre petit pendant quelques heures, une journée entière ou une nuit, notre routine de weekend "calme". 

    Lundi: Dîner chez J et S, trois fois rien et mille fois tout ou l'art de prendre trois ingrédients et d'en faire une merveille. Chez elle, c'est un don…. Et puis soudain ce nouvel attentat terroriste dans la soirée. Mon portable vibre deux fois et malgré les bonnes manières à table, je sens que je dois le sortir de mon sac. L'un vient de Swiss'Sis qui se demande "si tout va bien pour nous ?" et l'autre d'Anaïs beaucoup plus en mode panique "C'est quoi ce bordel place Sainctelette ?". Cet attentat qui ravive chez elle tout ce contre quoi elle lutte pour garder le niveau de ses angoisses dans des limites acceptables lui permettant de fonctionner au quotidien. Le travail immense qu'elle accomplit sur elle-même pour grignoter du terrain sur son anxiété est pulvérisé en deux coups d'arme à feu. Et je désespère de ne pouvoir l'aider.

    Mercredi: Aller chercher les garçons à l'école, les ramener à leur mère, filer chez sa maman puis rendez-vous chez l'ophtalmo pour tous les deux. Le verdict attendu est tombé, mon oeil qui voit de loin est toujours dans les mêmes dispositions, mon oeil qui voit de près se presbytise un peu et me voilà bien obligée de faire comme tout le monde (ou presque) et chausser des lunettes sur le nez si je veux encore lire avec plaisir le soir (seulement le soir, si si). Bon ben, j'aurai tenu 20 ans de plus que la moyenne, c'est déjà pas si mal. J'aurai un truc en plus à chercher un peu partout dans la maison, outre le téléphone et les clés.

    Jeudi: Petite intervention chirurgicale chez la dermato. J'ai le choix: on enlève tout tout de suite et 4 points de suture ou on fait une biopsie avec un seul point puis on analyse et on voit. Evidemment, pas trop courageuse, j'opte pour la biopsie. Je pense surtout que j'ai les deux filles le soir même pour 4 nuits, vu le déménagement de leurs parents dans leur nouvelle maison, dont une petite farfadette qui se fait porter comme un poids mort pour un oui ou pour un non. Et ce sera encore moins compatible avec 4 points.

    Vendredi, samedi: Et voilà c'est le weekend du grand déménagement. Ils l'auront attendue cette maison-là. Ils sont "dessus" depuis avril et aucune embûche ne leur aura été épargnée. Ils sont contents. J'ai emmené les filles voir l'appartement vide, je pense que c'était important de faire la transition, surtout pour la farfadette. Et le samedi, découvrir la nouvelle maison, mais encore gonflée de caisses et de cartons. Difficile pour un petit bout de se projeter là. Au moins elle a vu que Coton le chat était là. 

    Dimanche: Maïté a soufflé ses 36 chandelles chez nous avec le clan et ça leur a fait du bien, je pense, malgré l'immense fatigue. Ce soir, les filles rentrent dans leur nouveau nid et ce sont les garçons qui prennent la relève pour la première semaine des vacances de Toussaint. 

  • Les diables m’emportent

     

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    Les rouges en particulier.

    Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Tous les quatre ans à la même période, je m'entiche du ballon rond.

    Pendant trois ans et onze mois, je suis totalement hors jeu, je n'en ai strictement rien à cirer du terrain rectangulaire, des cartes jaunes et rouges, des goals, des coups francs, des clubs et des arbitres.

    Et puis tout d'un coup, des cornes me poussent sur la tête, le démon me possède et je me transforme en rouge diablesse. Entendons-nous, je refuse de me déguiser en drapeau belge en plumes, paréo de ville, chaussettes pour rétroviseur ou griffes colorées sur le visage.

    Pendant un mois, je suis les matches avec un intérêt qui me sidère moi-même, je connais le CV de tous les joueurs, le classement de chaque groupe, les dates et heures des prochaines rencontres.

    Mais quel est ce mystère qui fait de moi une envoûtée diabolique ? Je n'en suis pas encore au stade de collectionner les vignettes Panini, encore que, si on me le proposait à la caisse de mon supermarché, je serais probablement bien tentée.

    Si la Belgique ne participe pas, je me choisis une autre équipe de coeur, voire même plusieurs quand entre l'une ou l'autre, mon coeur balance et je peux soutenir un jour l'Italie, le lendemain la France ou le Brésil et quelques jours plus tard le Cameroun ou le Portugal.

    Mais quand les Diables sont qualifiés, le délire est à son comble et me voilà complètement ensorcelée.

    J'ai beau me dire que pour beaucoup de Brésiliens, la coupe est pleine et que je devrais avoir honte de participer à cette liesse qui nie totalement les coulisses du Mundial, je ne résiste pas et je me laisse porter par cet enthousiasme national de quatre semaines.

     

     

  • Jules a dit: « Move »

    Hier, comme toujours à pareille époque depuis près de 10 ans, nous avons assisté au concert de djembé de Quentin. Cette fois, Jules, le prof, avait mis ses petits pas dans les grands pas de Mousta Largo. L'ambiance bon enfant est pourtant restée la même et malgré la présence de la star, ce concert annuel est resté la fête des enfants.

    Une vraie fête des enfants: de huit heures à minuit, une trentaine d'enfants de 1 à 7 ans se sont approprié l'espace entre la scène et le premier rang et n'ont pas perdu une once de leur énergie. Toute la soirée, ils ont dansé, couru, tourné, virevolté, tapé des mains, tapé des pieds, joué à Jacques a dit en dansant, menant le jeu à tour de rôle, dansé en rondes, bougé sur les rythmes africains, gambadé comme de petites chèvres, sautillé, se sont trémoussés sur la musique de Mousta. Dans l'ordre et dans le désordre, un deux trois, tiercé toujours gagnant. Inlassables, infatigables, inépuisables. Seuls, à deux, à trois, en groupe. Changeant au gré du rythme et de leur envie, des invitations de l'un ou de l'autre, d'un mouvement plus attirant chez l'un ou l'autre. Une énergie, un dynamisme, une vitalité qui appartiennent en propre aux enfants. 

    Et il m'est venu une idée tout à fait folle, que je ne réaliserai jamais parce que je n'en aurai ni l'audace ni…. l'énergie: mais pourquoi ne pas proposer à mes collègues à l'heure du lunch, comme nous avons le cours de Pilates ou de yoga, des cours de ré-création, comme quand nous étions petits: recréer cet univers de danse sans pause pendant une heure, virevolter, sauter sur un pied, à pieds joints, à la corde, au plafond, bondir et rebondir sur un trampoline, cabrioler. Plus cardio que ça, y'a pas. On serait épuisés au bout d'une heure – je suis d'ailleurs certaine que plus d'un(e) s'arrêterait au bout d'un quart d'heure – mais on en ressortirait revigoré. On peut rêver…..

    Quelques photos empruntées à Sis'Cile et Clara: 

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  • Sport addict

    Je ne suis pas tombée dans une marmite de sport quand j'étais petite. Pourtant on ne peut pas dire que je n'aurai pas essayé.

    15 ans de danse classique, de 6 à 18 ans, j'avoue c'est déjà ça. Mais je n'étais pas un brillant petit rat, plutôt un petit rat raté. 

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    A l'école primaire, la natation était obligatoire mais j'ai oublié plus souvent qu'à mon tour mon sac de piscine, préférant encore l'heure de colle à l'eau froide du bassin. J'ai perdu l'occasion d'apprendre et personne, par la suite, n'a réussi à m'inculquer le b-a ba au-delà du barbotage. Ni cet oncle adepte de la technique "on jette le bébé dans le bain et si tu ne remontes pas à la surface, c'est que tu ne sais pas nager" (sauf que moi je n'étais plus un bébé et j'étais complètement paniquée), ni ceux qui ont essayé en disant "mais bien sûr qu'avec moi, tu vas y arriver !" (ben, non ) ni ce gentil professeur anglais qui a pourtant bien failli réussir dans sa piscine Art Déco à 25 degrés, ni même mes collègues qui ont retourné le kayak en pleine Meuse alors que j'avais bien prévenu que je ne savais PAS nager !! 

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    J'ai essayé le ski assez tard et j'ai acquis un peu de confiance sur les pistes de Sestrière, grandes comme des boulevards. Pas de bol, on a enchaîné avec une petite station familiale en Suisse où les pistes étaient dangereusement étroites. J'ai pris une semaine de cours, collectifs le premier jour, privés dès le deuxième jour. Le directeur de l'école de ski se faisait même fort de faire de moi une championne à la fin de la semaine. Il s'en portait personnellement garant. Le mardi soir, il n'était déjà plus si sûr de son coup. Le mercredi, encore moins. Le jeudi, j'ai même réussi à le faire tomber, nos skis emmêlés au point de ne plus pouvoir se relever sans peine. Autant dire que le vendredi, il a déclaré forfait et s'est trouvé subitement un rendez-vous urgent dans la vallée. Il était tellement dépité de son échec qu'il a renoncé à me faire payer la semaine de cours.

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    Dès que j'ai eu un, deux, puis trois enfants, j'ai cessé toute activité sportive régulière. Avec un boulot à temps plein, je ne voulais pas perdre une minute de temps avec eux et je n'ai jamais rien fait de ce qu'on appelle aujourd'hui l'épanouissement personnel. Forcément, mon épanouissement, c'était eux. Mes hobbys se résumaient à Pampers et Lego. 

    Et voilà qu'aujourd'hui, mission kids accomplie, je reprend un peu de mouvement. Et voilà que mon corps, qui a la mémoire courte, ne se souvient plus de ce que cela veut dire. Et voilà qu'il me lâche. Un premier avertissement à Noël, un deuxième aujourd'hui plus sérieux. Déchirure musculaire et interdiction de sport pendant 6 semaines avec rééducation, kiné, etc… Ca me fait une belle jambe….

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  • Ka mate

    Tamararo20kapa20haka5b35d Pffff ! J’ai pas imaginé qu’ils allaient perdre. Pas une seconde. Pour moi, les All Blacks sont au rugby ce que sont les Brésiliens à la Coupe du Monde. Mes chouchous d’abord, les meilleurs ensuite. Ou inversément c’est selon.

    Alors, malgré tout le respect et l’affection que j’ai pour mes amis français, French’ment là, ils m’énervent. Déjà qu’ils ont sorti le Brésil du Mundial l’année dernière, mais alors cette année-ci, les voilà qu’ils virent les Kiwis. Et le pire, c’est qu’on ne peut même nier qu’ils aient été bons. C’est pour cela qu’ils m’énervent en fait. Et surtout, surtout, que comme ce sont les Français, on va en entendre parler pendant des siècles.

    Bon, ça n’enlève rien à l’affection que j’ai pour Zizou et pour le Quinze de France. Chacun ses contradictions !