Entre le 31 août et le 1 septembre, le fossé a été énorme. Malgré le léger frémissement du téléphone et de la boîte à messages, l'atmosphère hier était encore détendue. Le retour de vacances des premières rentrées au boulot s'est fêté à grand renfort d'embrassades, de comparaisons de bronzage, de biscuits et chocolats rapportés des différents coins de l'Europe, de "raconte-moi comment se sont passées tes vacances ?", "Et toi, comment vas-tu ?", "Et ici comment c'était ?". Je suis toujours émerveillée de voir à quel point toute cette équipe est contente de se retrouver. Même la météo s'est mise au diapason et le soleil était vraiment radieux.
Ephémérité des bulles
Et aujourd'hui, branle-bas de combat: le trafic a triplé, les petits enfants ont sur le dos un cartable si lourd que leurs yeux sont baissés et leur sourire s'affiche à l'envers. Le temps est maussade, la pluie s'annonce, et au bureau, le téléphone et la boîte mail explosent. On recommence à courir dans les couloirs, on laisse échapper des soupirs de trop plein, on déjeune sur le pouce, sur un coin de bureau, on enchaîne les réunions et les rendez-vous. Ca y est, ils sont tous de retour.
Mes bulles d'août étaient bien éphémères….
Commentaires
3 réponses à “Ephémérité des bulles”
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Bienvenue au club ! C’est la 3e semaine que j’enchaîne à ce rythme… Mais c’est fou, non ? Je n’avais pas besoin de ce stress pour me sentir vivante pendant les vacances. J’ai vraiment le sentiment que nous faisons fausse route…
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C’est fou comme on peut basculer si radicalement en même pas 24 h d’un état à un autre.
Je suis tellement d’accord avec Isa…
Bon courage 🙂 -
C’est vrai, je me sentais bien vivante sans tout ce stress, pendant les vacances. En même temps, une ou deux semaines de bulles au boulot, ça va, mais au-delà, je pourrais pas tenir longtemps, enfermée au boulot à ne rien faire.
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